On a créé aussi des ateliers automatiques produisant des roulements à billes et à rouleaux. Dans ces ateliers un ensemble complexe de machines-transferts assure l’usinage des bagues et l’assemblage des roulements sans intervention de l’homme. La seule fonction de l’ouvrier est le remplacement des outils, le réglage et l’entretien du matériel. Les machines-transferts construites en URSS englobent l’usinage d’un grand nombre de pièces. Parmi elles, les pièces les plus répandues dans les constructions mécaniques: arbres de tous genres, roues dentées, disques, bagues, chemises, pistons et beaucoup d’autres.

Les machines-transferts sont largement utilisées dans l’industrie des tracteurs et des automobiles, dans les constructions électriques, dans l’industrie de l’outillage de coupe, etc. Les savants et les ingénieurs éminents de l’Union Soviétique ont obtenu de grands succès dans l’élaboration de la théorie de l’automatisation des machines-outils et des machines-transferts. Ils ont étudié et approfondi encore les questions théoriques du rendement, de le précision, de la sécurité de marche et de la durée de vie des machines-outils. Ils ont étudié de nombreuses questions relatives aux asservissements et la commande de machines-outils.

Les travaux de recherches sont effectués dans des Instituts centraux ainsi que dans les Bureaux d’études spéciaux et dans les laboratoires d’usines qui travaillent suivant un plan de coordination général, cela permet de concentrer les forces sur la recherche des solutions aux problèmes les plus actuels. Afin d’assurer l’évolution continue de la production, ainsi que pour élever le rendement dans les constructions mécaniques, il faut mécaniser et automatiser tous les travaux exécutés dans l’atelier.

L’automatisation est la forme la plus parfaite du développement de la construction mécanique. Elle libère presque entièrement l’ouvrier de sa participation directe du processus de fabrication et permet de procéder à la commande des opérations sans son intervention.

Pour la grande industrie l’automatisation est la formule de l’avenir.

De la machine à calculer à l’ordinateur

С est à un Français, Biaise Pascal, que l’on doit la premiere machine à calculer. Celui-ci a inventé en 1642; le systeme de report à l’aide d’une roulette. C’est à partir d’un système semblable que fonctionnent presque toutes les rtiachines à calculer actuelles. Mais ces machines permettent seulement d’effectuer les quatre opérations: l’addition, la soustraction, la multiplication et la division. Pour pouvoir traiter des problèmes plus difficiles, on a cherché non seulement à automatiser les calculs eux-mêmes mais encore, à les organiser, ce qui a mené à l’invention moderne des ordinateurs.

L’ordinateur est une machine à laquelle on présente sous forme numérique des données sur lesquelles elle doit effectuer certains calculs suivant un programme déterminé. pour un même ordinateur, le nombre des programmes possibles est très grand: le choix du programme varie suivant les besoins. L’ordinateur comprend:

1 Une mémoire centrale. C’est l’organe fondamental puisqu elle emmagasine le programme (liste des instructions à exécuter), les données en cours de traitement et les résultats intermédiaires pendant les calculs. Elle assure le transfert des informations à d’autres organes en quelques millionièmes de seconde.

2 Un organe de commande. Son rôle consiste à extraire une à une les instructions de la mémoire centrale, à les analyser et à les faire exécuter par les organes spécialisés.