), il se permit d’allumer une lampe (он позволил себе зажечь лампу; permettre – позволять, разрешать), d’orner sa carlingue d’instruments précis (украсить свою кабину точными приборами), et surveilla sur les cadrans seuls (и стал наблюдать по одним лишь циферблатам), son entrée dans la nuit, comme une plongée (за своим вступлением в ночь, как за погружением).

Puis il tâtonna, poussa en place sa lampe de secours, l’abandonna, la retrouva, s’assura qu’elle ne glissait pas, la quitta de nouveau pour tapoter chaque manette, les joindre à coup sûr, instruire ses doigts pour un monde aveugle. Puis, quand ses doigts le connurent bien, il se permit d’allumer une lampe, d’orner sa carlingue d’instruments précis, et surveilla sur les cadrans seuls, son entrée dans la nuit, comme une plongée.

Puis, comme rien ne vacillait, ni ne vibrait, ni ne tremblait (затем, поскольку ничто не колебалось, не вибрировало, не дрожало), et que demeuraient fixes son gyroscope, son altimètre et le régime du moteur (и его гироскоп, высотомер и работа мотора оставались постоянными; régime, m – режим, порядок; /тех./ режим, условия работы), il s’étira un peu (он потянулся немного), appuya sa nuque au cuir du siège (прислонил свой затылок к коже сиденья), et commença cette profonde méditation du vol (и начал = погрузился в то глубокое созерцание полета), où l’on savoure une espérance inexplicable (в котором: «где» вкушаешь необъяснимую надежду).

Puis, comme rien ne vacillait, ni ne vibrait, ni ne tremblait, et que demeuraient fixes son gyroscope, son altimètre et le régime du moteur, il s’étira un peu, appuya sa nuque au cuir du siège, et commença cette profonde méditation du vol, où l’on savoure une espérance inexplicable.

Et maintenant, au cœur de la nuit comme un veilleur (и теперь, в сердце ночи, словно часовой; veiller – бодрствовать; дежурить, работать ночью; veilleur, m – часовой; наблюдатель), il découvre que la nuit montre l’homme (он обнаруживает, что ночь показывает человека): ces appels, ces lumières, cette inquiétude (его призывы, его огни, эту тревогу; appel, m; lumière, f). Cette simple étoile dans l’ombre (эта простая звезда во тьме): l’isolement d’une maison (одинокий дом: «одиночество какого-то дома»; isolement, m – уединение; одиночество; изолированность). L’une s’éteint (та, что гаснет: «одна гаснет»; s’éteindre): c’est une maison qui se ferme sur son amour (это дом, который замыкается в своей любви; se fermer – затворяться, запираться; amour, m).

Ou sur son ennui (или в своей тоске; ennui, m – скука, тоска). C’est une maison qui cesse de faire son signal au reste du monde (это дом, который перестает делать = посылать свой сигнал остальному миру: «остальной части мира»).

Et maintenant, au cœur de la nuit comme un veilleur, il découvre que la nuit montre l’homme: ces appels, ces lumières, cette inquiétude. Cette simple étoile dans l’ombre: l’isolement d’une maison. L’une s’éteint: c’est une maison qui se ferme sur son amour.

Ou sur son ennui. C’est une maison qui cesse de faire son signal au reste du monde.

Ils ne savent pas ce qu’ils espèrent ces paysans accoudés à la table devant leur lampe (они не знают, чего они ждут, эти крестьяне, облокотившиеся на стол, перед своими лампами; espérer – надеяться на…; ожидать; savoir; coude, m – локоть; s’accouder /à, sur/ – облокачиваться на…; lampe, f): ils ne savent pas que leur désir porte si loin (они не знают, что их желание летит: «распространяется» так далеко; désir, m – желание; porter – нести, носить; распространяться, слышаться